Cette toute première édition du Charivari Jazz Festival était une « année 0 », un test, une expérimentation lancée par la volonté du service culturel de la mairie de Montoire-sur-le-Loir en relation avec la communauté de communes Vallée Loire et Braye de penser deux nouveaux évènements sur le territoire de Montoire via l’appui du PACT.
Grâce à une programmation originale aiguillée par Pierre Lambla, le Charivari n’était pas un festival de jazz comme les autres. En effet, plutôt que de faire jouer plusieurs groupes tout au long du week-end, la volonté a été de créer quelque chose d’unique, un orchestre éphémère en faisant venir une dizaine de musiciens de jazz très à l’aise avec l’improvisation pour qu’ils jouent ensemble. Du big-band au solo en passant par des quatuors ou des duos, toutes les formes ont été visitées, apportant une grande diversité musicale en mêlant les univers de chacun.
Pour inscrire réellement la manifestation sur le territoire, plusieurs lieux ont été investis : le collège Clément Janequin dans lequel a eu lieu le premier concert, permettant aux collégiens de vivre un live d’improvisation jazz haut en couleur au milieu de leur cour de récréation. Entre la place du marché, le musée de la musique, le centre culturel, la médiathèque et les rues de la ville, les instruments ont résonné tout le week-end à Montoire-sur-le-Loir. Ces différentes manifestations étaient gratuites pour permettre au plus grand nombre de venir écouter les musiciens et donner envie au public d’assister aux concerts payants à la salle des fêtes le vendredi et le samedi soir.